Relation à l’Argent selon la Bioanalogie.

richesse

Une Exploration de notre Relation à notre richesse Intérieure.

Dans nos sociétés modernes, l’argent occupe une place centrale. Nous le considérons souvent comme une mesure de notre réussite, de notre valeur, et de notre identité. Il devient une référence extérieure qui influence nos choix et nos actions. Cependant, la loi du principe de la bioanalogie nous invite à reconsidérer notre relation à l’argent à travers l’exploration de notre être unique, original et singulier.

Le thème de l’argent est très important dans nos sociétés actuelles. Il est en effet fréquent de juger la réussite d’une personne en fonction de sa capacité à accumuler des richesses, comme si, désormais, l’argent devenait la référence de l’être. Synonyme de puissance et de pouvoir, avoir de l’argent fait donc généralement rêver. De même que la peur d’en manquer est pour beaucoup à l’origine de profondes angoisses. Paradoxalement, avoir énormément d’argent – « trop » – est rapidement associé à une idée de malhonnêteté ou du moins à des valeurs peu soucieuses de la dimension humaine. En bref, l’argent déclenche de violentes passions et nous allons voir à quel point ce sujet est ambivalent.

Tout d’abord décryptons ce qu’est l’argent. Ce mot tire son origine du sanskrit ar-jun signifiant brillant. Donc associé à ce que l’on voit ; à ce qui est à l’extérieur.
L’argent en tant que minéral est antiseptique, c’est-à-dire en termes bioanalogiques : utile pour se protéger de l’envahisseur externe. Enfin, on utilise l’argent dans les transactions : il permet de donner un prix – mesure, valeur subjective aux choses. Un prix est donc une comparaison par rapport à l’extérieur.

L’argent est une référence – une valeur équivalente -qui est donnée à un objet ou une chose et qui permet de l’obtenir. Le Principe de notre Relation à l’argent est en lien avec la valeur que nous donnons aux choses extérieures.

La bioanalogie nous offre un autre regard sur notre relation à l’argent: Ce n’est pas la quantité de biens ou d’argent que nous possédons qui définit notre richesse véritable, mais bien la façon dont nous vivons notre vie, l’intensité avec laquelle nous expérimentons notre propre existence. L’argent, dans cette perspective, devient un outil permettant de vivre une expérience plus authentique et plus alignée avec notre propre vérité intérieure.

La Véritable Richesse : c’est Vivre Intensément

Loin des conventions sociales qui nous poussent à mesurer notre richesse par des critères externes, la bioanalogie nous enseigne que la véritable richesse réside dans l’intensité avec laquelle nous vivons notre être, unique, original et singulier. Une vie riche, dans cette optique, est une vie d’expérimentation et d’émerveillement, où chaque moment devient une occasion de se choisir dans ce qui nous laisse en paix en cohérence avec notre vérité profonde.

Vivre intensément, c’est laisser nous surprendre par le sens de la vie qui se révèle sans attente, ni intention en laissant place à la fluidité et à l’abandon. Il s’agit de se laisser guider par sa propre vérité, sans se comparer ni se soumettre à des références extérieures. Cela implique également de vivre en harmonie avec soi-même, dans une bienveillance profonde, sans chercher à s’accrocher quoi que ce soit à l’extérieur. Nous devons cesser de chercher une sécurité dans ce qui est extérieur à nous et apprendre à trouver cette sécurité en nous-mêmes, dans notre propre essence.

La richesse de la vie n’est pas seulement une question de confort matériel ou d’accumulation d’argent, mais bien d’une vie vécue dans la paix et la joie. Une vie sans réserve, pleinement ancrée dans le présent, qui se caractérise par la simplicité et la sincérité de notre expérience.

Le critère fondamental : suis-je heureux ?

La bioanalogie nous invite à nous poser des questions simples mais profondes pour évaluer notre relation à l’argent et à la vie. La première question fondamentale à se poser est : « Suis-je heureux ? » Si la réponse est oui, alors vous êtes probablement en train de vivre en accord avec votre vérité. En revanche, si vous ressentez un vide ou un manque, c’est peut-être le signe qu’il est temps de réévaluer vos choix et vos priorités.

Voici quelques autres questions essentielles pour mieux comprendre notre relation avec l’argent et la vie :

1. Est-ce que je me reconnais dans la façon dont je m’oriente dans la vie ?

Cela signifie que vous devez vous poser la question : « Est-ce que mes choix reflètent véritablement qui je suis ? » Si vous vivez selon des critères externes ou des attentes sociales, vous risquez de vous éloigner de votre propre vérité. Être heureux, c’est choisir de vivre selon votre propre direction, sans vous laisser influencer par des pressions extérieures.

2. Est-ce que je me laisse porter par la vie ou est-ce que je lutte constamment pour obtenir quelque chose ?

Si vous investissez constamment de l’énergie pour obtenir ce que vous croyez être nécessaire, cela peut signifier que vous n’êtes pas pleinement en harmonie avec l’univers et avec vous-même. Au contraire, vivre pleinement, c’est se laisser porter, sans chercher à s’accrocher à quelque chose d’extérieur à soi.

3. Est-ce que je me sécurise par rapport à des éléments extérieurs ?

Nous avons souvent tendance à chercher la sécurité dans des choses extérieures à nous, comme l’argent, le statut ou les possessions. Soit de m’appuyer sur quelque chose d’autre que Nous-même, autre chose que sur la réalité telle qu’elle est. Cependant, la véritable sécurité réside dans l’accueil de soi et dans la confiance que nous avons en notre propre chemin. C’est la reconnaissance que tout est là, il n’y a rien à enlever, ni à rajouter. Nous sommes déjà complets.

4. Est-ce que je respecte ma vérité profonde ?

Respecter sa vérité profonde, c’est vivre de manière authentique, en accord avec notre essence, sans trahir nos ressentis pour répondre à des attentes extérieures. Ce que nous expérimentons est unique, original et singulier sans références extérieures, et personne ne le vivra de la même manière, dans les mêmes conditions. Il est essentiel de reconnaître cette unicité et de l’honorer dans toutes nos actions.

L’Empreinte de Naissance : L’influence des premières expériences

Selon la bioanalogie, notre relation à l’argent et à la vie est également façonnée par des empreintes inconscientes qui remontent à la période de la naissance. L’embryon enregistre les émotions et les conditions vécues par les parents avant et après la naissance. Ces conditions, qu’elles soient d’ordre affectif ou environnemental, influencent profondément notre perception de la vie: Tout ce qui se passe autour de la naissance font que nous existons aujourd’hui. La partie inconsciente biologique en nous va vouloir retrouver et recréer ces mêmes conditions pour maintenir un équilibre émotionnel, c’est à dire nous maintenir en vie (plutôt en survie!). Ainsi nous perpétuons continuellement ce qui se passe autour de la naissance pour nous sécuriser et réparer l’émotionnel de nos parents.

La bioanalogie nous invite à prendre conscience de ces empreintes et à ne pas laisser ces influences externes déterminer notre valeur ou notre place dans le monde. Chaque individu, est une totalité, une entité unique sans comparaison ni référence à un modèle extérieur. Cela signifie que nous n’avons pas à nous comparer aux autres ou à chercher à répondre à des critères de valeur imposés par la société.

Notre relation à l’argent: Poussons la réflexion selon la Loi du Principe

1. Peur de manquer d’argent

Nous avons vu précédemment que toute comparaison est la négation de la chose comparée. Ainsi toute comparaison de soi par rapport à une valeur extérieure est une négation de soi. C’est la négation de l’être unique que nous sommes.
Nous l’aurons compris, l’argent fait toujours référence à l’extérieur, jamais à l’être.

Or, selon les lois de la Bioanalogie, toute peur – ou problématique- parle de ce que nous avons à rencontrer. Donc, une problématique avec l’argent, qu’il s’agisse de la difficulté d’en obtenir ou d’une peur de perdre, signifie, selon la Loi du Principe, à être invité par la vie à réaliser en quoi l’extérieur nous parle de ce que l’on a à rencontrer.
En d’autres termes, cela met l’accent sur l’importance de l’extérieur en tant que guide nous permettant d’accéder à notre intérieur.

En Bioanalogie le thème du manque est souvent développé. Rappelons-le, nous sommes notre univers unique, original et singulier. Il faut donc comprendre que pour exister nous devons manquer –renoncer – à toute autre forme ou toute autre réalité. La peur, on l’a vu, est liée à ce que l’on doit rencontrer. Il s’agit ici d’exister sans vouloir être une autre personne – basée sur des valeurs extérieures – que soi-même.

La peur de manquer d’argent n’est pas liée à l’aisance financière et à l’acquisition de biens matériels, mais bien dans la façon d’être et de vivre sans réserve la vérité et l’authenticité de qui nous sommes.

2. Difficultés à avoir de l’argent.

Selon la Loi du Principe, s’il nous est difficile d’avoir de l’argent, il nous est proposé de réaliser que nous n’avons pas à rester identifié à une valeur extérieure à soi, que cette valeur soit matérielle ou spirituelle. Par exemple, si ce qui compte pour moi est ce que l’on pense de moi, si je vis par rapport à un modèle ou une référence ou à l’image que je donne aux autres.

3. Ne pas savoir profiter de son argent

Autre thème, moins fréquent, concernant une personne qui a « beaucoup d’argent » mais qui ne profite pas de ses biens parce qu’elle n’utilise pas son argent pour s’offrir une vie confortable. Elle continue donc de vivre une vie contraignante, sans plaisir lié à l’utilisation de son argent. Selon la loi du Principe, quel sens peut-on donner à ce fonctionnement ? Au sens premier Le profit est l’avantage: le bénéfice, que l’on peut tirer d’un capital ou d’une valeur en la mettant en jeu. Donc, ici, il est proposé de mettre en jeu ses valeurs sans vouloir en tirer un bénéfice : j’ai simplement à faire vivre mes valeurs sans intention, ni objet.

4. Payer toujours plus cher

Quel est alors le Principe du fait de se trouver toujours en situation de payer plus cher, ne pas savoir profiter des promotions ou de passer systématiquement « à côté » des bonnes affaires ?
Comme payer signifie « donner de la valeur » et toute valeur étant, comme nous l’avons dit, une comparaison, donc représentant l’extérieur, cela revient à : payer, c’est donner de la valeur à l’extérieur.
Nous pouvons dire ici, que plus nous payons, plus nous donnons de la valeur (à l’extérieur).

Cette difficulté avec l’argent indique donc que nous sommes en survie par rapport a notre mental – ici au Territoire, à l’Alimentation ou à la Descendance. En effet, c’est toujours la peur de perdre -ou de manquer- de Territoire d’Alimentation ou de Descendance, au premier degré, qui est insécurisant pour notre cerveau inconscient animal.

Dans le Principe, payer toujours tout « plus cher » exprime le peu de valeur que l’on se donne à soi-même. En effet, la valeur que nous donnons à l’extérieur parle de
reconnaître la valeur de l’Être Unique, Original et Singulier que nous sommes. Un Être qui n’a jamais existé auparavant et qui n’existera jamais à l’identique dans ce temps et ce lieu et donc, qui n’est pas comparable.
Chacun de nous est le centre et la totalité de l’univers donc un être qui n’a aucune valeur, puisqu’il est la totalité.

Notre relation à l’argent; autrement dit

Nous exprimons dans la lourdeur de notre quotidien comme dans notre biologie ce que nous ne savons pas mettre en conscience.
« Nous avons à reconnaître la valeur de l’extérieur, non comme étant la cause de notre bonheur ou de notre malheur, mais comme étant exactement nous-même. »
En d’autres termes, ce que je constate de l’extérieur est, uniquement, moi-même.
Et la vie m’enseigne l’importance de considérer les choses et les événements de ma vie comme des guides.
Et justement en ne donnant pas d’importance et de valeur à ces événements, cela traduit que je ne prends pas soin de moi.
En fait, j’ai à donner de la valeur au fait de vivre l’instant présent. Or, vivre l’instant présent signifie choisir de manquer :

  • À toute reconnaissance extérieure (donc toute reconnaissance ou validation autre que celle que je me donne moi-même). (Descendance)
  • À toute autre rencontre que celle que la vie me propose (et que j’ai à expérimenter. (Alimentation)
  • À toute autre place que celle que j’expérimente à l’instant, dans ma vérité. (Territoire)

En d’autres termes, nous avons à donner de la valeur à l’extérieur sans vouloir un autre extérieur que celui qui se présente. Car la valeur de la vie est dans l’extérieur à condition de ne pas vouloir un autre extérieur que celui que la vie nous propose.

Conclusion: Notre relation à l’argent

En conclusion, dans cette lecture, la Bioanalogie, par sa dimension quantique – à travers la Loi du Principe – nous propose d’assumer la réalité de notre dimension spirituelle en nous engageant intensément, sans réserve aucune, dans l’expérimentation de notre vérité unique, nous installant ainsi dans notre divinité.

La bioanalogie nous offre une perspective radicalement différente sur notre relation à l’argent. Elle nous invite à regarder au-delà des critères externes et à nous concentrer sur la richesse intérieure, celle qui se trouve dans la façon dont nous vivons notre vie. L’argent, dans ce cadre, devient un moyen d’expérimenter notre unicité, de vivre pleinement notre être sans avoir besoin de validation extérieure.

L’argent n’est donc pas la mesure de notre valeur, mais simplement un outil qui peut nous accompagner dans notre quête de bien-être, de paix intérieure et de joie. En prenant conscience de notre véritable relation à l’argent, nous pouvons choisir de vivre une vie plus riche, plus authentique et plus en harmonie avec notre propre vérité.

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