
« Plutôt que de vouloir donner un sens à sa vie, et si on laissait la vie prendre sens en nous! »
« La Bioanalogie a une vision hors dualité. Elle ne juge pas, elle ne s’occupe ni du positif, ni du négatif, ni du conflit, ni de la cause mais plutôt de ce qui est lumière en nous » Jean-Philippe Brébion concepteur de la Bioanalogie.
Un voyage vers la réalisation de soi – Découvrez cette approche, ce nouveau paradigme.
La quête de l’accomplissement de soi est au cœur des préoccupations humaines, mais elle est souvent assombrie par des sentiments de frustration, d’insatisfaction et de dépendance. Dans un monde où l’on cherche sans cesse des solutions extérieures, la Bioanalogie offre une approche unique pour se libérer de ces chaînes et découvrir l’autonomie. En tant qu’énergéticienne et Bioanalogiste, j’aimerais vous inviter à explorer ce nouveau paradigme, qui nous guide à passer de la frustration à l’autonomie, en vivant pleinement notre véritable nature.
La frustration : Un constat de non-accomplissement
Pour le psychologue Abraham Maslow, l’accomplissement de soi représente le sommet de sa pyramide des besoins humains.
Il est clair que, pour beaucoup, les difficultés de la vie et les sentiments de mal-être trouvent souvent leur origine dans un profond manque d’accomplissement personnel. Bien que cette notion puisse sembler abstraite, elle est pourtant facilement perceptible au plus intime de notre être.
Le terme « accomplissement » vient du latin complēre, qui signifie « remplir ». Ce sentiment de « non-accomplissement » – ou de vide – trouve sa source dans l’impression de ne pas être « rempli », comme si nous étions un récipient dont la capacité n’était pas entièrement exploitée, des espaces restant vides et inoccupés.
L’insatisfaction qui en découle se manifeste alors par un sentiment de manque, nous poussant à rechercher des solutions à l’extérieur de nous pour combler ce vide.
Cependant, ce « vide fonctionnel » nous rappelle que ce que nous vivons ne reflète pas pleinement notre véritable essence. En réalité, nous ne vivons pas ; nous survivons. Cette dynamique de survie est propre à l’animal, qui lutte pour maintenir l’espèce, quelque chose d’extérieur à lui, et qu’il considère comme « la vie ».
En adoptant cette même posture, nous projetons la vie hors de nous. En cherchant la source de notre bonheur dans ce qui est extérieur, nous nourrissons cette illusion de dualité, une séparation entre notre être et le monde extérieur. Ainsi, nous nous sentons contraints de chercher ailleurs ce qui est déjà présent en nous – mais non reconnu – pour combler notre frustration.
Cette quête incessante d’une solution externe nous place dans une dépendance, non pas physique, mais spirituelle. En cherchant en dehors de nous-mêmes, nous renonçons à notre propre autonomie et nous privez ainsi de notre accomplissement personnel. C’est cette frustration qui reflète un « non-accomplissement de soi ».
L’autonomie : Se choisir hors de toute dépendance
L’autonomie, en bioanalogie, fait référence à la capacité de se choisir dans sa vérité, sans se soumettre à des influences extérieures. Ce n’est pas simplement une indépendance physique, mais une autonomie spirituelle, qui permet à l’individu de se choisir à chaque instant, sans rechercher une validation ou une reconnaissance extérieure.
Le terme autonomia vient du grec, signifiant « règle de soi-même ». L’autonomie n’est pas un acte de rébellion contre les autres ou contre la société, mais une reconnaissance de sa propre vérité et de sa propre voie. C’est un retour à soi, où l’on cesse de chercher des « compléments » à notre être et où l’on vit pleinement l’intensité de notre existence sans attente ni jugement.
L’autonomie consiste à se choisir à chaque instant, dans le respect de soi.
Accomplissement et réalisation de soi
« Il est fréquent de confondre l’accomplissement et la réalisation de soi. Aujourd’hui, j’invite les personnes qui éprouvent un sentiment de frustration ou de non-accomplissement à prendre leur autonomie. Cela signifie qu’il est temps de cesser de vouloir réparer quoi que ce soit et de sortir de l’idée qu’une cause extérieure est responsable de notre mal-être. Cela implique également de renoncer à chercher des « solutions » ou de poser des « questions » en attente d’une « réponse ». Car en réalité il n’y a pas de problème ! » Jean-Philippe Brébion
Un problème n’existe que dans une vision dualiste et non autonome, qui dépend d’un monde extérieur. C’est cette dimension animale en nous, liée à notre biologie, qui nous pousse à vouloir survivre, et que nous nourrissons tant que nous ne prenons pas pleinement la responsabilité de notre autonomie.
Pour la Bioanalogie, « Nous sommes notre propre univers », unique (aucun identique), original (le premier) et singulier (non reproductible). En effet, il n’est qu’une expérience à vivre: la nôtre. Dans la tradition judéo-chrétienne, il est dit que Jésus, avant de rendre son dernier souffle, prononça ces mots : « Tout est accompli ».
Cela signifie : « Tout est accompli, ici et maintenant ».
Il n’est plus nécessaire d’espérer quoi que ce soit, car espérer revient à ne pas vivre : c’est attendre quelque chose qui n’est pas encore là. Ce qui importe, c’est de vivre intensément l’être unique que nous sommes, car c’est ce constat de notre existence qui est la source de notre paix et de notre accomplissement.
Tout doit être vécu dans la totalité de ce que nous sommes : il n’y a rien à retirer ni à ajouter à notre essence. Cessons d’attendre que les autres changent ou agissent pour nous. Notre véritable transformation réside dans le passage du sommeil de la survie à la véritable Vie.
Passer de l’attente à la réalisation de soi, c’est s’ancrer dans notre dimension profonde, celle de l’autonomie, autrement dit, de la verticalité. Cette dimension n’obéit à aucune autre loi que celle de prendre la pleine responsabilité de notre existence.
L’accomplissement de soi réside dans la capacité à vivre pleinement chaque instant de notre expérimentation.
De la frustration à l’autonomie : Un chemin de transformation
Le passage de la frustration à l’autonomie implique une véritable transformation intérieure. Plutôt que de chercher à réparer ce qui semble « cassé » en nous, nous devons cesser de nous percevoir comme victimes d’une cause extérieure. Il n’y a pas de problème à résoudre ; il s’agit simplement d’une remise en question de notre façon de nous situer dans la vie.
La frustration, loin d’être une émotion, est un constat mental de non-réalisation par rapport à un désir non accompli. Elle appartient à trois dimensions : la place, l’amour et l’accomplissement.
- Frustration liée à la place
- Lorsqu’une personne se sent en proie à cette forme de frustration, les choses semblent difficiles à vivre. Elle éprouve un sentiment de ne pas être à sa place. Ses relations sont tendues, elle se sent isolée et déconnectée des autres, sans véritable échange avec l’extérieur.
- Ce constat découle de sa manière de se positionner : elle ne respecte pas son intégrité et cherche à être reconnue par des influences extérieures. Cela la pousse à adopter une attitude d’attente, souvent marquée par une certaine routine. Elle n’est pas réceptive aux surprises et aux changements que la vie pourrait lui offrir.
- Frustration liée à l’amour
- Quant à la frustration liée à l’amour, la personne se sent privée de bienveillance, tant de la part des autres que d’elle-même. Elle manque d’amour, d’amis, et son existence lui semble dénuée de sens et de satisfaction.
- Cette frustration est aussi un reflet de son positionnement : elle vit dans un idéal, ne prêtant pas attention à sa propre vérité intérieure. Elle désire ce qu’elle n’a pas, ce qui la conduit à s’enfermer dans des contraintes, qui, progressivement, l’éteignent. En conséquence, elle n’expérimente pas pleinement la vie telle qu’elle se présente.
- Frustration liée à l’accomplissement
- Enfin, la frustration d’accomplissement découle du sentiment de manquer de quelque chose dans tous les aspects de sa vie. La personne se trouve souvent dans une position de lutte ou de revendication, se sentant lésée de ce qu’elle estime ne pas avoir eu ou accompli.
- Ce constat est le fruit de son propre positionnement : elle se place en victime, sauveur ou coupable, attribuant son insatisfaction à des éléments extérieurs qu’elle juge hors de son contrôle. Cette attitude la conduit à justifier son ressenti et à vouloir contrôler les choses pour rétablir ce qu’elle perçoit comme une injustice. Elle se prive ainsi de la possibilité de vivre pleinement sa propre puissance et ne se trouve pas en présence à soi.
Dans ces trois cas, la frustration n’est pas une cause extérieure, mais le résultat de notre façon de nous positionner dans la vie. En prenant conscience de ce constat, nous pouvons commencer à changer notre regard, en nous reconnectant à notre richesse intérieure et en expérimentant pleinement notre existence.
Vivre la Bioanalogie : Une approche transformative
La Bioanalogie nous invite à vivre l’instant présent, à nous situer dans le respect de nous-mêmes sans attente ni recherche de validation extérieure. Elle nous enseigne que nous sommes notre univers, unique (aucun identique), original (le premier) et singulier (non reproductible). À travers cette perspective, nous comprenons que la véritable transformation ne réside pas dans la recherche de solutions externes, mais dans l’accueil de « Qui nous sommes, tels que nous sommes ».
La frustration vue sous la loi Unitaire de la Bioanalogie :
- La place : Il ne s’agit pas d’un lieu physique, mais du constat d’une expérimentation de la vie. En nous respectant et en nous ouvrant aux surprises de la vie, nous retrouvons notre véritable place.
- L’amour : Ce n’est pas quelque chose que l’on donne ou reçoit, mais un état d’accueil et de reconnaissance envers soi-même et l’existence. L’amour se trouve dans l’intensité de l’instant présent, dans la vérité de ce que nous vivons.
- L’accomplissement de soi : Ce n’est pas un objectif à atteindre, mais le constat que nous sommes déjà accomplis, ici et maintenant, dans l’accueil de la réalité telle qu’elle est.
Conclusion : Se choisir c’est vivre autonome et accompli
La clé pour sortir de la frustration et atteindre l’autonomie réside dans la prise de responsabilité de notre propre vie: dire oui à la réalité, c’est d’abord se positionner en choisissant ce qui est. En cessant de chercher à réparer ce qui est déjà parfait en nous, nous pouvons embrasser notre existence telle qu’elle est, avec toutes ses imperfections et sa beauté. La Bioanalogie nous invite à être le constat de notre propre transformation, en vivant dans l’instant présent, libre de toute attente et de toute dépendance extérieure.
« La vie est d’expérimenter en permanence de se situer (choisir)par rapport à la réalité concrète (le constat de ce qui est) » Jean-Philippe Brébion
Lorsque nous nous accueillons dans notre fonctionnement de survie, nous passons de la survie à la vie.
Si vous souhaitez approfondir cette pratique et vivre une transformation durable, je vous invite à me contacter. Vous y découvrirez des outils pratiques pour vous aligner et expérimenter la Bioanalogie au quotidien, en harmonie avec vous-même et votre environnement.
Prenez la responsabilité de votre vie. Laissez la vie prendre sens en vous.