Pourquoi je ne suis pas ce que je crois être

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S’identifier ou se désidentifier : une lecture vivante de l’être

Inspiré de la bioanalogie de Jean-Philippe Brébion

✨ Et si vous n’étiez pas ce que vous croyez ?

Avez-vous parfois l’impression que vous vivez la vie de quelqu’un d’autre ? Que vos réactions, vos conflits ou vos schémas répétés ne vous appartiennent pas vraiment… mais qu’ils semblent venir d’un lieu plus ancien, plus profond ?

Dans cet article, j’explore une voie peu connue mais profondément libératrice : celle de la bioanalogie, développée par Jean-Philippe Brébion. Une lecture du vivant qui dépasse la psychologie, les causes, et même les blessures, pour nous reconnaitre au-delà de l’histoire.

✨ L’animal conscient : survivre en se différenciant

Notre corps, notre biologie, notre système nerveux sont organisés autour d’un seul but : assurer la survie de l’espèce.
Cette stratégie biologique repose sur trois piliers fondamentaux :

  • Descendance (transmettre),
  • Alimentation (nourrir le vivant),
  • Territoire (protéger l’espace vital).

Nous fonctionnons avec notre biologie, notre psychologie dans une stratégie pour assurer la survie de l’espèce. Ces lois, nous les partageons avec le règne animal. C’est le propre de l’intelligence animal. Nous avons mis en conscience l’intelligence de l’animal.

Nous sommes des animaux conscients. Conscients de notre manière de survivre, et capables d’en faire une lecture symbolique.

Cette intelligence animal nous amène à nous identifier à ce que nous vivons : nos émotions, nos blessures, nos rôles. Nous pensons que cela nous définit… mais est-ce vraiment le cas ?

La psychologie étudie la stratégie animale qui permet d’assurer la survie de l’espèce donc le temps, l’action et l’espace ou la descendance, l’alimentation, et le territoire. En faisant cela, je m’identifie = c’est Moi, je prends une identité. Ainsi je m’individualise.

Tous nos conflits, tous nos stress ne sont que le fonctionnement d’individualité pour assurer le survie de l’espèce : nous nous individualisons, nous identifions et prenons la responsabilité de la survie de l’espèce. Mais nous continuons à mettre la vie en dehors de nous.

✨ La bioanalogie : une lecture non causale du vivant

La bioanalogie propose une bascule radicale : sortir du “pourquoi” pour entrer dans le “comment je me vis dans ce que je vis”.

Elle repose sur une vision non causale et non dualiste de la vie.
Chaque événement, chaque symptôme, chaque situation est vu comme l’expression exacte de la Vie en train de se manifester à travers moi, sans erreur ni faute.

Il ne s’agit plus de réparer un passé, mais de reconnaître une forme vivante en mouvement.

🌟 Clé #1 – La clé de naissance : votre empreinte vivante

Selon Jean-Philippe Brébion, chaque être humain est porteur d’une fréquence unique, inscrite dans ce qu’il appelle la clé de naissance.
Dès la conception, et même 9mois avant la conception, nous recevons une inscription spatio-temporelle unique : notre clé de naissance. Elle correspond à la forme que prend la vie à travers nous au moment exact de notre arrivée sur Terre.

Elle s’inscrit aussi à travers le vécu émotionnel de nos parents, capté dès la conception. Mais ce vécu n’est pas un fardeau. C’est un langage. Une orientation naturelle de notre façon de nous vivre.

Cette empreinte est influencée par le ressenti de nos parents, mais elle ne se limite pas à eux : elle est le langage de la Vie en nous.

Je suis né pour manquer à toutes les autres formes possibles. Et c’est précisément dans ce manque que réside la richesse de mon unicité.

🌟 Clé #2 – La clé de non-identification : sortir de la réparation

La clé de non-identification permet de reconnaître ces mécanismes inconscients. Elle met en lumière la manière dont nous sommes touchés personnellement, et comment nous avons associé l’événement à “moi”.

Lorsque je comprends que mes émotions ne sont que la réaction d’un système de survie, je peux cesser de m’y enfermer.
Je redeviens acteur conscient du vivant que je manifeste.

En effet, lorsque nous sommes en conflit, dans l’émotion, dans le stress… c’est souvent que nous sommes identifiés à une mémoire, à quelque chose d’exterieur à nous
Nous cherchons à réparer ce que nous pensons être une blessure… alors qu’il s’agit d’un appel à revenir à notre fréquence originelle.

Ce n’est pas l’événement qui me fait souffrir, mais l’identification à ce que je crois qu’il dit de moi.

🌟 Clé #3 – La clé de santé : vivre l’événement autrement

Ne plus chercher le « pourquoi » une maladie ou un événement arrive, mais de se demander :

Comment je me choisis dans la réalité telle qu’elle est?

C’est cette lecture non causale, non morale, qui nous ramène à la responsabilité créatrice.
Toute maladie, tout symptôme, tout conflit est une tentative du vivant de me faire revenir à ma fréquence originelle.

La clé de santé devient alors un outil de conscience, pas de diagnostic. Elle m’invite à changer de regard, pas à culpabiliser. En bioanalogie, on ne cherche pas “la cause de la maladie” ou du conflit.
On s’interroge plutôt : Comment je me positionne dans le réel ?

Cette bascule permet de sortir de la culpabilité, du jugement, de la dualité.
Chaque malaise devient alors un mouvement naturel du vivant qui m’invite à revenir à mon alignement.

La santé, c’est la libre circulation de ma fréquence.
Le symptôme n’est qu’un signal de friction entre ce que je suis et ce que je crois devoir être.

🌟 Clé #4 – La clé d’accomplissement : je suis ce que je manifeste

Quand je ne suis plus identifié à une mémoire, à une blessure ou à une forme, je peux accomplir ce que je suis venu manifester.

La bioanalogie nous montre que l’accomplissement n’est pas un objectif extérieur ou spirituel : c’est la manifestation cohérente de ma fréquence d’origine dans ma vie quotidienne.

Je n’ai rien à prouver, rien à réparer, rien à réussir.
J’ai simplement à laisser la vie œuvrer à travers moi.

Dans cet état, je ne suis plus séparé du Tout. Je suis un univers vivant, en mouvement, en relation permanente avec la globalité. C’est la manifestation pure.

S’identifier pour exister

Quand nous nous identifions, nous collons une étiquette sur ce que nous vivons :
“Je suis abandonné.”
“Je suis rejetée.”
“Je suis responsable.”
“Je suis en échec.”

Cette identification est souvent liée à notre histoire familiale : elle vient réparer le vécu non digéré de nos parents.

🧬 En bioanalogie, tout conflit est la manifestation d’un fonctionnement d’individualité qui cherche à assurer la survie de l’espèce.

Mais en nous identifiant à cette survie, nous entrons dans la dualité : bon / mauvais, juste / faux, moi / les autres.
Et c’est précisément là que naissent nos conflits intérieurs, nos émotions répétitives, notre impression de tourner en rond.

Quand je dis “Moi”, je me sépare du reste du monde. Je prends une place, je définis un contour. Je me distingue des autres pour exister. Cette individualisation est soutenue par une mémoire inconsciente : l’empreinte de naissance.

Dès la conception, l’embryon enregistre le vécu et le ressenti de ses parents. Il intègre leur stress, leurs conflits, leurs espoirs. Ce vécu devient une structure qui guidera inconsciemment notre vie, nos choix, nos réactions.

Ce que je vis comme un conflit aujourd’hui, c’est souvent ce que j’aurais voulu “réparer” chez mes parents.

Nous pensons faire des choix “personnels”, mais souvent, ce sont les besoins non satisfaits de notre lignée que nous rejouons. Nous reproduisons pour survivre, et nous croyons que c’est nous.

✨ Se désidentifier : reconnaître le vivant

Se désidentifier : la clé de la transformation

Mais vient un moment où cette identification devient un fardeau. Conflits répétés, mal-être, maladie, fatigue chronique… Autant de signes que l’identité que je porte n’est plus alignée avec la vie que je souhaite vivre.

Se désidentifier, c’est reconnaître que je ne suis pas seulement le rôle que je joue.

C’est regarder en face les mécanismes d’identification : comment je me suis construit, ce que j’ai voulu réparer, ce à quoi je me suis accroché pour exister.

Dans ce regard lucide, une clé s’ouvre : la clé de non-identification. Cette clé ne supprime pas la forme (la clé de naissance), mais elle m’invite à me vivre comme un univers unique, et non plus comme un être fragmenté.

Se désidentifier, ce n’est pas fuir son histoire. C’est reconnaître que ce que je ressens ou ce que je vis n’est pas “moi”, mais une manifestation du vivant à travers une forme particulière.

La clé de non-identification est centrale en bioanalogie : elle nous montre comment nous sommes touchés personnellement, comment nous réagissons face à une situation. Ce n’est pas l’événement en lui-même qui est important, mais le regard que je pose dessus.

Quand je cesse de m’identifier à mes émotions, mes rôles, mes douleurs, je ne suis plus en réaction. Je suis en relation vivante avec l’expérience.

Je ne suis plus prisonnier de la forme. Je deviens l’observateur conscient de la Vie qui me traverse.

Sortir de la dualité : je ne manque plus à rien

Quand je m’identifie, je cherche à me différencier : “Oui, mais MOI…”. Cette différenciation crée une fracture intérieure, une séparation entre “Moi” et “le reste” – entre l’humain et l’univers, entre le corps et l’âme, entre la vie et la conscience.

Mais si je reconnais que je suis une relation unique entre ma forme (ma naissance) et l’univers (le Big Bang), alors je ne suis plus séparé. Je suis à la fois matière et conscience, animal et esprit.

En me désidentifiant, je ne manque plus à toutes les autres formes possibles. Je m’accueille pleinement dans les limites de mon incarnation, sans chercher à réparer, sans me juger.

Exemple incarné : Claire et la peur d’être invisible

Claire, 42 ans, revient sans cesse dans les mêmes schémas relationnels : elle se sent oubliée, ignorée, invisible au travail comme en amour.

En explorant sa clé de naissance à travers la bioanalogie, elle découvre que sa fréquence d’incarnation porte la forme du “non-vu”. Non pas comme une blessure à guérir, mais comme une manifestation naturelle de la vie à travers elle.

Ce qu’elle rejette comme une souffrance devient, dans cette lecture, une porte d’entrée vers une conscience plus vaste. Elle cesse de lutter pour “être vue” et commence à manifester pleinement sa présence, même sans reconnaissance extérieure.
Ce qui était une stratégie de survie devient un mouvement vivant et fluide : elle rayonne, là où elle s’effaçait.

✨ Conclusion

Je ne suis pas ce que je crois être. Je suis bien plus vaste que mes blessures, mes pensées ou mes rôles.
Je suis la Vie qui prend une forme unique, à un instant donné, dans une histoire humaine. Cette forme n’a pas besoin d’être réparée — elle a simplement besoin d’être reconnue.

Nous sommes des formes du vivant, parfaites dans leur imperfection, inscrites dans une relation unique avec le Tout.

✨ “S’identifier, c’est survivre. Se désidentifier, c’est vivre.”

Grâce à la bioanalogie, nous découvrons une autre manière de nous lire, de nous entendre, de nous accueillir : non plus en cherchant à comprendre ou à changer, mais en accueillant exactement ce qui est, comme une expression parfaite de notre fréquence d’origine.

Être vivant, ce n’est pas lutter pour exister.
C’est accueillir totalement ce que je suis, dans la limite et dans l’infini.

💬 Et vous ?

  • Vous sentez-vous enfermé(e) dans une forme qui ne vous ressemble plus ?
  • Vous aimeriez découvrir votre clé de naissance, et comprendre comment vous fonctionnez sans vous identifier ?

Je vous invite à m’écrire, ou à réserver un accompagnement pour explorer ensemble la mémoire vivante que vous incarnez. Contactez-moi

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